Menaces sur les récifs coralliens !

PAR Fanny Blanchy

« Nous ne sommes qu’un ». Voici une phrase qui résume la symbiose dans laquelle nous sommes tous imbriqués et de laquelle chacune des espèces de cette planète dépend. Lorsqu’un élément est impacté, c’est toute la chaîne de la biodiversité qui est impactée, en d’autres termes : c’est l’effet papillon. Je fais une mauvaise action, et j’impacte par ma mauvaise conduite la qualité de l’eau de mer, la vie des poissons, des coraux, du phytoplancton, de l’oxygène relâché dans l’air et donc met ainsi en péril ma propre survie.

Nous avons longtemps agi sans nous soucier des conséquences. Aujourd’hui nous ouvrons les yeux sur la multitude de menaces qui pèsent sur les récifs coralliens.

#1 – La pollution plastique

Sans surprise, le plastique est partout. Dans notre quotidien du matin au soir, dans les quatre coins du globe, on le retrouve sous diverses formes et dans des couleurs variées. Environ 8 millions de tonnes chaque année finit son chemin dans l’océan, c’est l’équivalent d’un camion à ordures plastiques déversé dans la mer chaque minute.

Le plastique est responsable de la mort de plus d’1 000 000 d’oiseaux marins et de celle de plus de 100 000 mammifères marins chaque année. Le continent de plastique, dont on entend parler depuis quelques années, fait désormais 1,6 million de km2 soit plus que la France, l’Allemagne et l’Espagne réunies.

Et plus dangereux encore : le plastique ne se contente pas de flotter ou de couler au fond de l’océan, il finit par se décomposer en infimes morceaux, nommés microplastiques et nanoplastiques, parfois invisibles à l’œil nu. On estime que les microplastiques sont 500 fois plus nombreux que les étoiles de la voie lactée !

Et les coraux ne sont pas épargnés ! Les déchets visibles comme les bouteilles, filets de pêche, sacs, … viennent s’accrocher aux coraux et limitent leur accès à la lumière ce qui peut leur être fatal. Les déchets invisibles comme les microplastiques, eux, sont ingérés par les coraux qui les confondent avec des proies. Ils s’accumulent dans l’estomac du polype et le rendent peu à peu inapte à se nourrir.

Autre problème, les plastiques, en plus de tuer les coraux, transmettent aussi des maladies. Selon la Dr. Joleah Lamb, biologiste marin, la probabilité de développer une pathologie augmenterait de 4 à 89% lorsque les coraux sont en contact avec du plastique.

Comment faire pour limiter cette pollution ?

Plusieurs leviers d’actions sont à notre portée :

–   Développer des solutions de traitement des déchets à terre : aujourd’hui, seulement 21% du plastique est recyclé en France et moins de 10% à l’échelle mondiale.

–   Traiter le problème à la source : inciter à consommer autrement en adoptant des éco-gestes (shampoing solide, culottes menstruelles, gourdes et consommation de l’eau du robinet, couverts réutilisables, limitation des vêtements à base de fibres synthétiques, …) et sensibiliser le grand public à l’impact de la pollution plastique.

–   Réaliser des collectes de déchets : à échelle locale en participant activement à des collectes organisées en bord de littoral par une multitude d’associations, mais aussi à l’échelle internationale.

–   Influencer les politiques gouvernementales à l’échelle nationale et internationale pour interdire l’utilisation des plastiques à usage unique, inciter à l’utilisation de produits équivalents et sans plastique ou même développer une meilleure gestion des déchets et du recyclage.

#2 – Sédimentation en excès

Les sédiments sont des particules en suspension dans l’eau, des dépôts qui se sont créés par la désintégration du sol et de la roche et qui sont transportés jusqu’au littoral par les fleuves, les vents et les rejets d’eaux usées d’origine humaine.

Mais cette arrivée en masse de sédiments sur les littoraux affecte la qualité de l’eau et la rend turbide. Les premiers organismes fortement impactés par ce changement sont les coraux !

La turbidité de l’eau engendre une perte de luminosité. La photosynthèse avec les zooxanthelles ne peut donc plus se faire correctement et le corail ne reçoit plus l’oxygène nécessaire. Le phytoplancton, lui aussi, ne peut plus réaliser de photosynthèse et les coraux se nourrissent donc de moins en moins. De plus, cette sédimentation étouffe les coraux, les empêche de se nourrir et ralentit leur croissance.

Comment faire pour limiter cette pollution ?

–   Limiter l’érosion des sols,

–   Filtrer nos eaux usées avant leur entrée dans les océans,

–   Avoir un impact raisonné et durable, en limitant les constructions en béton qui imperméabilisent les sols et en stoppant la déforestation des forêts et mangroves qui permettent de drainer le sol et de filtrer l’eau.

#3 – Eutrophisation

Les eaux douces, mais aussi les littoraux, peuvent être touchés par un raz-de-marée vert ou marron. Cela survient généralement au printemps ou durant l’été, mais dans certaines zones de la planète ce phénomène intervient toute l’année. Nommé eutrophisation, il se définit comme une concentration et une accumulation de nutriments comme l’azote et le phosphore dans un écosystème.

Le problème, c’est que cette concentration en nutriments entraîne la surconcentration de certaines algues au point de créer des anoxies (privation d’oxygène). Ne pouvant se déplacer, les coraux finissent par être asphyxiés par le manque d’oxygène et de lumière, nécessaires à leur survie.

Ce phénomène s’accentue avec le changement climatique qui engendre un réchauffement des océans. Malheureusement l’eau chaude contient moins d’oxygène que l’eau froide, amplifiant le phénomène d’asphyxie. Autre élément qui impacte fortement l’eutrophisation : l’aménagement du littoral et la bétonisation des littoraux qui intensifient le ruissellement et l’excès d’apport en nutriments. Les rejets d’eaux usées et d’industries impactent aussi négativement la qualité de l’eau. Les transports maritimes et le passage régulier des bateaux dans une même zone apportent tout un lot de polluants, acidifiant les sols et conduisant à l’eutrophisation. Enfin, l’agriculture intensive est la plus pointée du doigt dans l’eutrophisation à cause de l’utilisation de produits phytosanitaires (fertilisants naturels ou de synthèse) qui finissent bien souvent dans les ruisseaux et fleuves et finissent leur chemin dans l’océan, impactant ainsi la qualité de l’eau et la santé des coraux.

Si l’eutrophisation peut être un phénomène naturel, il est aujourd’hui amplifié à grande vitesse par les activités humaines. Il existe de plus en plus de zones dites « anoxiques » ou « mortes ». On en dénombre environ 500 dans le monde, représentant l’équivalent de la moitié de la France en termes de surface.

Comment faire pour limiter cette pollution ?

–   Adopter une agriculture plus raisonnée et durable (en limitant l’utilisation de produits phytosanitaires)

–   Stopper la déforestation et limiter l’urbanisation des littoraux

–   Lutter contre le réchauffement climatique de manière globale

#4 – Surpêche et pêche destructrice

On ne s’attend pas vraiment à retrouver la pêche parmi les menaces qui pèsent sur les coraux, et pourtant tout est imbriqué. Alors, quand on touche de manière démesurée aux poissons et que l’on perturbe la chaîne alimentaire, les coraux eux aussi se retrouvent condamnés. Par exemple, la surpêche de poissons herbivores entraîne un sur-développement des algues, ce qui a pour conséquence finale d’asphyxier les coraux !
Les poissons ont besoin des récifs coralliens pour vivre mais les récifs coralliens ont aussi besoin des poissons pour vivre.

Plus généralement, des espèces entières comme les requins renards, les requins marteaux ou le thon rouge sont en voie d’extinction du fait de la surpêche mais aussi des prises dites « accessoires » qui sont des prises que les marins ne visaient pas dans leurs filets.

Le problème : lorsque l’on touche à une espèce, et plus encore aux grands prédateurs, on dérègle toute la chaîne alimentaire marine y compris celle des oiseaux marins. Et la symbiose entre les espèces disparaît !

Au fil des décennies, les techniques de la pêche industrielle ont fortement évolué. La pêche à la ligne a été très largement remplacée par la pêche au chalut, une technique de pêche destructrice, tant au niveau du nombre de poissons capturés, qu’à celui de la quantité de prises faites par erreur ou de la destruction des fonds marins. En effet les plus grands filets des chaluts pourraient contenir l’équivalent d’une cathédrale entière et leur lourd lestage emporte toute la vie marine sur son passage, détruisant ainsi les coraux.

Malheureusement, nombreux sont les navires qui, sur notre planète, contribuent à cette destruction du sol marin. On estime que l’équivalent de 4316 terrains de football seraient détruits chaque minute !

Autre technique de pêche qui menace les récifs coralliens : la pêche à la dynamite ou au cyanure. Ces techniques existent encore dans quelques régions du globe, notamment en Asie du Sud-Est. En bombardant une zone à la dynamite, les pêcheurs récupèrent rapidement et facilement tous les poissons d’une zone, mais les ondes de chocs détruisent les récifs coralliens. Concernant le cyanure de potassium, il s’agit d’un poison utilisé pour étourdir les poissons et les capturer vivants (notamment pour la vente en aquarium). Cependant, ce poison tue les coraux en bloquant la photosynthèse de leurs algues zooxanthelles et détruit également en profondeur leur structure, les empêchant de se reconstruire par la suite.

Parmi les pratiques de pêche destructrices, on peut également citer la pêche aux coraux, bien que restreinte et ne s’appliquant qu’à certaines espèces de coraux comme par exemple le corail rouge de Méditerranée ou bien le corail rose du Pacifique. Les coraux sont alors pêchés pour être utilisés en joaillerie, bijouterie et dans l’art. Leur exploitation diminue leur population et prive de protection la biodiversité qui s’y cachait.

Comment faire pour limiter cette pollution ?

–   Stopper ou consommer moins régulièrement du poisson, et se renseigner sur les techniques de pêche utilisées

–   Adopter des techniques de pêche plus durables, en prélevant moins de poissons, en limitant les prises accessoires et en n’abîmant pas les fonds marins

–   Créer des zones marines protégées

–   Sensibiliser les populations de pêcheurs utilisant des méthodes destructrices, mais aussi les jeunes générations (potentiels futurs pêcheurs et protecteurs de l’océan !)

#5 – Tourisme de masse

Si les récifs coralliens en bonne santé sont des atouts majeurs pour le tourisme et attirent des populations du monde entier qui souhaitent observer leur beauté et leur biodiversité, ils sont aussi fortement impactés par toutes les pollutions que cela génère.

Tout comme sur terre, la vie marine n’est pas épargnée par le tourisme de masse et ses conséquences désastreuses. Plusieurs facteurs menacent les coraux, tout d’abord le piétinement répété des touristes qui prennent appui sur les coraux tels des rochers.

Les coraux branchus peuvent être brisés par les palmes de plongeurs inexpérimentés ou non attentifs.

Qui dit beau lagon turquoise et nuances de bleu, dit aussi afflux touristique massif, et le passage répété des bateaux apporte son lot de désagréments : pollution de l’eau, ancrage des bateaux sur les récifs et bateaux qui s’échouent sur les coraux. C’est aussi le cas de l’utilisation en masse de crèmes solaires toxiques dont près de 12 000 tonnes partent dans nos océans chaque année. Ces crèmes contiennent des filtres qui bloquent les rayonnements ultraviolets mauvais pour notre peau, mais vitaux pour les coraux ! C’est notamment la molécule « oxybenzone » qui est pointée du doigt. À haute dose elle est nocive pour les coraux qui vont « métaboliser » cette substance en formant des « radicaux » nuisibles lors d’un contact avec le soleil.

Le tourisme de masse a aussi bouleversé le paysage côtier et les ressources naturelles. Les besoins en eau, en nourriture, en énergie ne font qu’augmenter et les îles ne peuvent distribuer abondamment et infiniment ces ressources.

De nombreuses structures sont donc créées pour accueillir le maximum de touristes dans le maximum de confort comme les réseaux (électricité, eau potable, …) de tuyaux posés sur les fonds marins qui ont perturbé la vie marine. Le tourisme a aussi entraîné une augmentation des déchets qui se retrouvent bien souvent non recyclés, brûlés, enterrés ou même à l’air libre au sein de certaines « îles poubelles » des Maldives par exemple, des zones condamnées pour le tourisme.

Autre problème, les besoins en eau potable qui ont poussé les localités à puiser dans des ressources rares et ont ainsi condamné une partie de la biodiversité. Enfin, on peut aussi citer le rejet des eaux usées non traitées, déversées directement dans l’océan.

Et ce sont finalement les coraux qui sont les premières victimes à cause des problèmes de sédimentation, d’eutrophisation et également de pollution plastique.

Comment faire pour limiter cette pollution ?

–   Développer l’éco-tourisme : pour concevoir le tourisme selon une démarche plus responsable concernant la consommation d’énergie (d’origine renouvelable et limitée), d’eau (récupération d’eau de pluie et consommation limitée), le recyclage ou encore la production de déchets.

–   Sensibiliser les organismes touristiques pour inciter au changement

–   Développer des solutions de crèmes solaires non agressives pour la vie marine

–   Filtrer les eaux usées, notamment avec le processus naturel de lagunage (des bassins « tampons » qui permettent d’épurer les eaux usées avant le rejet en milieu naturel)

–   Créer des zones marines protégées où les bateaux et touristes ne peuvent pas accéder.

#6 – MALADIES DES CORAUX

La mauvaise qualité de l’eau, engendre une augmentation du nombre de virus dans l’eau de mer. Ces virus viennent attaquer le tissu des polypes, leur squelette ou leur mucus déclenchant des maladies qui se répandent ensuite de polype en polype pour contaminer l’ensemble de la colonie. On dénombre aujourd’hui une vingtaine de maladies différentes et si certaines sont présentes naturellement dans les océans, d’autres ont été amenées par l’Homme.

La Dr Kathryn P. Sutherland a réalisé une étude sur la maladie de la variole blanche constatée sur le corail « corne d’élan des Caraïbes » dans les eaux de Floride, une maladie qui se répand à grande vitesse. Dans ce rapport, elle a démontré la corrélation entre une bactérie pathogène provenant de nos intestins (Serratia marcescens) et donc que l’on retrouve aussi dans nos excréments, et la maladie de la variole blanche. En rejetant nos eaux usées sans traitement et sans filtres, nous propageons donc des maladies qui affectent les récifs coralliens.

Autre origine des maladies des coraux, mise en lumière par la Dr. Joleah Lamb : la probabilité de développer une pathologie augmente de 4 à 89% lorsque les coraux sont en contact avec du plastique.

Comment faire pour limiter cette pollution ?

–   Filtrer et traiter les eaux usées, par exemple via le processus naturel de lagunage qui permet d’épurer les eaux usées avant le rejet en mer

–   Recycler le plastique, mais surtout arrêter la consommation de plastique à usage unique

–   Ne pas rejeter dans l’océan des produits chimiques, hydrocarbures, ou autres substances qui pourraient porter préjudice à la qualité de l’eau

#7 – DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE

Le dérèglement climatique n’est plus à prouver, il est là, partout dans notre quotidien. Les saisons sont bouleversées, nous manquons de précipitations, nous subissons des canicules répétées. Impuissants, nous observons la montée des eaux, les effets de l’érosion ou même les événements climatiques violents partout sur notre planète et qui s’intensifient. Il est là et il amène avec lui tout un tas de menaces sur les coraux.

Nos activités industrielles, de transport et de construction émettent beaucoup de CO₂, créant une chaleur dûe à l’effet de serre. D’après le rapport du GIEC, publié en septembre 2019, l’océan aurait absorbé 90% de la chaleur accumulée dans l’atmosphère par l’effet de serre depuis la révolution industrielle. Indéniablement l’océan se réchauffe, et c’est notamment à cause des « vagues de chaleur marine », semblables à nos canicules terrestres, que les coraux ont dû mal à survivre.

La hausse des températures de l’eau provoque un stress chez le corail qui va le conduire à éjecter les algues zooxanthelles et à rompre ainsi la symbiose qui lui permettait d’avoir sa couleur si particulière. On appelle ce phénomène le blanchissement. Le problème c’est qu’il ne s’agit pas uniquement d’une perte de couleur. Les algues zooxanthelles sont des algues qui se fixent sur le squelette calcaire du corail en toute symbiose et qui va, en plus de sa couleur, lui apporter un apport nutritif très important et de l’oxygène grâce à un phénomène de photosynthèse.

Sans ces algues, le corail se retrouve dépourvu de protection, il s’épuise, il devient alors rapidement colonisé par d’autres algues jusqu’à mourir étouffé. Et avec lui, toute la vie marine qui s’était installée dans les récifs disparaît aussi.

La hausse des températures de l’eau provoque aussi la migration de nombreux poissons qui partent vers des eaux moins chaudes. Cependant, les coraux ont besoin des poissons autant que les poissons ont besoin des coraux. Les poissons herbivores comme le poisson chirurgien bleu par exemple les débarrassent des algues indésirables qui prolifèrent sur eux. Le poisson-perroquet quant à lui, est « corallivore », il mange le squelette du corail mais rejette dans ses excréments des bactéries bénéfiques aux coraux. Leur présence est donc nécessaire pour un récif en bonne santé.

Avec la hausse de production de CO₂ émis par l’Homme, sa concentration dans l’atmosphère n’a fait que croître ces dernières décennies. On estime que près de 40% du CO₂ atmosphérique est absorbé par les océans, une aubaine pour réduire l’effet de serre de notre planète. Cependant en absorbant ainsi de telles quantités de dioxyde de carbone, c’est la composition physico-chimique de l’océan qui se transforme. On parle du phénomène d’acidification.

Avant la révolution industrielle, on enregistrait un pH de 8,25 dans les océans, aujourd’hui il est de 8,14. Si l’eau reste encore basique, cette acidification conduit à d’importants changements dans la vie marine, notamment pour tous les animaux qui possèdent une coquille ou un squelette calcaire. Plus le pH devient acide, plus les animaux consomment de l’énergie pour construire et maintenir leur coquilles/squelettes au détriment de leur croissance ou de leur reproduction. L’acidification amplifie donc le phénomène de dissolution des coquilles, du squelette.

Les coraux durs possèdent un squelette calcaire et sont donc directement impactés par ce changement de pH. Contrairement aux coquilles des mollusques, en contact direct avec l’eau de mer, plusieurs couches de cellules régulent le contrôle du pH et permettent donc de protéger le squelette des coraux. Mais ces derniers réagissent différemment selon les espèces. Les coraux branchus sont par exemple plus sensibles à l’acidification et si l’océan continue de s’acidifier, ils ne pourront pas réguler très longtemps ce pH.

Comment faire pour limiter cette pollution ?

–   Réduire drastiquement nos émissions de CO₂, par notre manière de nous déplacer, par notre manière de consommer (l’industrie textile par exemple est particulièrement consommatrice de ressources et génératrice de CO₂)

–   Développer les énergies dites « renouvelables » : solaire, éolien, bio-méthane, géothermie

CONCLUSION : Quel futur pour les récifs coralliens ?

La nature est résiliente, si on lui laisse suffisamment de temps sans agression, elle reprend rapidement des forces. Nous pouvons l’observer dans des zones naturelles qui ont subi la dégradation massive de l’Homme et qui sont désormais préservées de toute intervention humaine. Ces zones font preuve d’une grande résilience et retrouvent rapidement la biodiversité originelle.

Il faudra combiner les solutions pour sauver les coraux : agir de manière passive avec la création de « zones marines protégées » et agir de manière active avec des techniques de restauration comme le fait The Coral Planters avec le bouturage de fragments de coraux.

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